Quel statut juridique pour l’hypnothérapeute ?

 

 

 

 

Créer son activité d’hypnothérapeute : quel statut choisir ?

L’hypnose ericksonienne attire de plus en plus de praticiens et de personnes en reconversion. En France, le métier d’hypnothérapeute relève d’une profession libérale non réglementée : aucun diplôme d’État spécifique, pas d’ordre professionnel. Résultat : une concurrence hétérogène et un impératif pour vous de professionnaliser votre installation : formation solide, références vérifiables, cadre éthique, et choix d’un statut juridique pertinent. Ce guide compare les options principales (micro-entreprise, EI/EIRL, portage salarial, EURL, SASU) pour sécuriser vos débuts et accompagner votre croissance. Pour aller plus loin : Créer son entreprise en coaching & hypnose.

Micro-entreprise (auto-entrepreneur)

Statut rapide à lancer et peu coûteux, très apprécié au démarrage. Idéal pour tester votre offre, valider votre positionnement local (Lyon, Annecy, en ligne) et monter progressivement en puissance.

Avantages

  • Immatriculation gratuite et rapide (URSSAF) ; code APE souvent utilisé : 8690F.
  • Micro-social : cotisations calculées uniquement sur le chiffre d’affaires encaissé.
  • Obligations comptables allégées (livre de recettes, registre des achats si nécessaire).
  • Franchise de TVA (sous seuils), formalités simplifiées.

Limites

  • Crédibilité plus faible auprès des banques et partenaires.
  • Plafonds de CA et protection sociale limitée.
  • Obligation d’un compte bancaire dédié à l’activité.

À privilégier comme statut transitoire pour lancer vos premières offres (arrêt du tabac, anxiété, hypno-coaching, coaching de vie).

Entreprise Individuelle (EI) et option EIRL

L’EI est simple et économique, adaptée aux activités à faible investissement. L’EIRL (lorsqu’elle est disponible) permet d’isoler le patrimoine professionnel du personnel. Gestion souple, mais attention à la responsabilité et à la crédibilité bancaire plus limitée qu’en société.

Points forts

  • Formalités simples (création/cessation), pas de capital minimal.
  • Indépendance totale du dirigeant ; possible embauche.

Points de vigilance

  • Responsabilité de l’exploitant (préférez un cloisonnement des biens via EIRL si besoin).
  • Capacité d’autofinancement et crédibilité bancaire plus faibles.
  • Suivi comptable recommandé (expert-comptable) pour éviter les erreurs déclaratives.

Portage salarial

Vous signez un CDD/CDI avec une société de portage : vous bénéficiez des avantages du salariat (mutuelle, retraite, chômage) tout en exerçant comme consultant. Très utile pour tester le marché (prestations B2B, ateliers) sans créer immédiatement de structure.

Atouts

  • Protection sociale du salarié et administratif externalisé.
  • Accès à un réseau et à des formations internes.

Contraintes

  • Frais de gestion (commission) + charges salariales/patronales.
  • Pas de SIRET propre ; autonomie relative (tarifs, missions).
  • Solution de transition : création de votre structure à prévoir pour grandir.

EURL (SARL unipersonnelle)

Forme sociétale protectrice (responsabilité limitée aux apports), crédible et évolutive. Intéressante pour structurer une activité qui monte en puissance (BtoC/BtoB, sous-traitance, salle à louer…).

Avantages

  • Protection du patrimoine personnel.
  • Choix IR/IS selon l’optimisation visée.
  • Plus crédible auprès des banques et partenaires.
  • Facile à céder (fonds/parts) et à faire évoluer vers multi-associés.

Inconvénients

  • Création et fonctionnement plus coûteux (statuts, annonces, greffe, expert-comptable).
  • Gérant TNS : protection de base plus faible mais complémentaires moins coûteuses à garanties égales.

SASU

Société à associé unique, très souple, offrant au dirigeant le statut d’assimilé salarié. Plutôt choisie pour des projets avec levée de fonds, image « startup », ou préférence pour les dividendes.

Avantages

  • Protection sociale du président (fiche de paie).
  • Statuts flexibles, bonne image pour partenariats/financements.

Limites

  • Formalités juridiques et coûts supérieurs à l’EURL.
  • Charges sociales élevées sur la rémunération (souvent 70–75 % du net).
  • Optimisation du résultat moins évidente qu’en EURL selon les cas.

Comment choisir ? (repères rapides)

  • Test de marché & lancement agile : Micro-entreprise ou Portage.
  • Pérenniser, crédibilité bancaire, équipe : EURL (souvent la plus équilibrée).
  • Forte croissance, investisseurs : SASU.

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FAQ – Statuts & installation

Quel statut pour démarrer ?

Micro-entreprise pour tester vite ; basculez vers EURL si l’activité décolle.

EURL ou SASU ?

EURL : TNS, coûts souvent plus bas. SASU : assimilé salarié, plus souple mais plus chère.

Le portage, est-ce adapté ?

Oui pour tester sans créer tout de suite ; gardez à l’esprit les frais de gestion.

Où nous trouver ? Séances et formations hypnose à Lyon et Annecy, avec options en ligne via nos parcours à distance. Besoin d’infos ? Hypnose Lyon & AnnecyFormation Coach de vieFormation Hypno-CoachMaster ClassDates & tarifsBulletin d’inscription.

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