Créer son activité de coach de vie : quel statut choisir ?

Le coaching de vie séduit particuliers et professionnels en reconversion. Comme l’hypnothérapie, c’est une profession libérale non réglementée : pas de diplôme d’État obligatoire, ni d’Ordre. L’installation est simple… mais la crédibilité, la rentabilité et la pérennité dépendent d’un trio : une formation coach de vie solide, un positionnement clair, et le bon statut juridique. Ce guide compare micro-entreprise, EI/EIRL, portage salarial, EURL et SASU, avec des repères concrets pour démarrer et grandir. En parallèle, explorez nos cursus hypno-coaching, formations à distance et nos dates & tarifs.

Micro-entreprise (auto-entrepreneur)

Statut ultra-simple pour tester le marché (B2C, accompagnements en ligne, ateliers) avec des investissements limités et des obligations comptables allégées.

Avantages

• Création rapide à l’URSSAF, livre de recettes suffisant, franchise de TVA sous seuils.
• Micro-social : cotisations uniquement sur le CA encaissé.
• Parfait pour valider offre, tarification et niche (confiance en soi, transitions, parentalité).

Limites

• Crédibilité limitée auprès des banques/entreprises.
• Plafonds de CA et protection sociale réduite.
• Compte bancaire dédié obligatoire.

À envisager comme statut transitoire, puis migration vers une société dès que l’activité décolle.

Entreprise Individuelle (EI) et option EIRL

Gestion simple, coûts modérés. L’option EIRL permet de séparer patrimoines pro/perso pour limiter les risques. Bon choix si vos investissements sont faibles et votre activité localisée.

Forces

• Formalités légères, pas de capital minimum, embauche possible, radiation simple.

Points de vigilance

• Responsabilité de l’exploitant : bien protéger ses biens (EIRL, régime matrimonial).
• Crédibilité/financements plus faibles qu’en société.
• Comptabilité et cotisations variables : expert-comptable recommandé.

Portage salarial

Vous signez un CDD/CDI avec une société de portage. Vous facturez vos missions de coaching et percevez un salaire. Excellent pour tester le B2B sans créer de structure.

Atouts

• Avantages du salariat (mutuelle, retraite, chômage) et administratif externalisé.
• Réseau, formations internes, prise de risques minime.

Contraintes

• Frais de gestion + charges sociales : marge réduite.
• Pas de SIRET propre, autonomie relative (tarifs, types de missions).
• Solution temporaire avant création de société pour scaler.

EURL (SARL unipersonnelle)

Format sociétal crédible avec responsabilité limitée. Très pertinent pour asseoir votre marque, développer une offre mixte (B2C/B2B, ateliers, formations) et optimiser votre fiscalité.

Avantages

• Protection du patrimoine personnel.
• Choix IR/IS selon stratégie (souvent IS pour optimiser).
• Facilement cessible (fonds/parts), image pro auprès des banques.

Inconvénients

• Création/fonctionnement plus coûteux (statuts, greffe, expert-comptable).
• Gérant TNS : protection de base plus faible, complémentaires recommandées.

SASU

Société très souple, statut d’assimilé salarié pour le président (bonne protection mais plus coûteuse). Intéressante si vous visez des contrats entreprises, une levée de fonds ou privilégiez les dividendes.

Avantages

• Statuts flexibles, image « corporate » en B2B.
• Protection sociale via fiche de paie.

Limites

• Coûts et formalisme juridiques élevés.
• Charges sociales importantes (souvent 70–75 % du net).

Comment choisir ? (repères rapides)

• Tester vite, peu de risques : Micro-entreprise ou Portage.
• Grandir, crédibilité bancaire : EURL (souvent l’équilibre idéal).
• Scaling B2B, investisseurs : SASU.

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FAQ – Statuts du coach de vie